Cavaliers Seuls

Le mag'zine officiel des Cleveland Cavaliers, chaque semaine dans vos boites aux lettre, sauf si on oublie...

Nouvelle tête à la tête de l'écurie Cavaliers, qui aura la tâche de manoeuvrer son fougueux étalon dominant, LeBron James, et de nourrir les vieux chevaux, pas encore assez faibles pour être envoyés à l'abattoir, mais toujours aussi gourmands, si bien qu'il est difficile pour le propriétaire de maintenir le troupeau à flots.

Épreuve de dressage et saut d'obstacles, c'est donc un concours complet auquel devra faire face le nouveau General Manager des Cavaliers, dont on attend beaucoup cette saison, et qui se doit donc de réaliser un parcours sans faute.

Premiers pas dans ses fonctions pour le nouveau General Manager des Cavs, qui fait venir David Lee, le convoité intérieur de New York, en échange de Ben Wallace, qui n'a pas réussi à convaincre quelque équipe depuis son départ de Detroit, et qui entrevoit probablement l'espoir de se refaire une santé dans une équipe de New York totalement remaniée.



David Lee, qui deviendra certainement un titulaire intéressant aux côtés de LeBron James, est accompagné dans son voyage par Chris Duhon, Quentin Richardson, dont on espère un apport précieux en sortie de banc, ainsi que Jerome James et Malik Rose, dont on espère un apport précieux auprès de la société de protection de personnalités partenaire des Cavaliers. Boobie Gibson, Aleksandar Pavlovic, Jawad Williams et Eric Snow font le chemin inverse, sans regrets.

Le monde impitoyable du basket nord-américain est ainsi fait, le nombre de joueur est limité à 15, et comme à fois aux États-unis, quand il faut éliminer le maillon faible, c'est aux autres candidats de voter.


Alors pour qui voter ? Pour celui qui amène les victoires mais qui vous pique votre temps de jeu ? Celui qui freine l'équipe et ne lui permet pas d'atteindre ses objectif ? C'est dans ces épreuves que l'on reconnaît les fins stratèges, capables des meilleurs subterfuges, c'est ainsi que Malik Rose, menacé, a offert 6% de son salaire à chacun des candidats qui voterait pour Darnell Jackson, soit 459'000$, même si Jackson jouait tapis ça n'aurait pas suffit.


La NBA, c'est la jungle, Darnell, vous en avez fait les frais, par 14 voix contre une vous êtes le maillon faible. Au Revoir.

Hugh Hughes !

Un vieux proverbe outre-atlantique dit qu'on attrape pas un chef indien vivant sans sacrifier toute une garnison de la cavalerie, mise en application avec l'arrivée de Larry Hughes, qui, même s'il n'est pas la seule prise de la journée, aura coûté trois lieutenants Zydrunas Ilgauskas, Mo Williams et Delonte West, quelques pertes matérielles également, une gourde (Jerome James) et une trompette (J.J. Hickson).



Larry Hughes rejoint quitte les forets du Minnesota pour rejoindre les plaines de l'Ohio, Ryan Gomes, Corey Brewer et Jarvis Hayes suivent ses traces à distances, captures dont la prime s'élève à plus de 7'000'000$, une aubaine pour nos finances, mais à notre grand regret, Kevin Ollie et Calvin Booth, malgré tout nos efforts, ne se sont pas perdus en chemin.

Stephon Marbury, probablement le joueur le plus mal aimé de la ligue nord-américaine, traîne en plus d'un contrat encombrant un caractère detestable, un ego qui inonde le parquet d'une raquette à l'autre, rejoint les Cavs, on ne peut que lui souhaiter de ne pas trop soutenir le regard du mâle dominant de l'équipe LeBron James, sans quoi il n'aurait que peu de chance de pratiquer ce sport qu'il aime tant : tenir un ballon dans ses mains pendant 20 secondes puis le jeter en l'air.



Mais rassurons les fans des Cavaliers, la véritable raison de la venue de la terreur New-yorkaise c'est bien sûr son contrat finissant, plus de 20 millions de dollars qui devraient terminer dans la poche de Cleveland l'année prochaine, et leur offrir un peu d'air après cette saison de disette budgétaire.

Stephon Marbury vient accompagné de Daequan Cook, Chris Quinn et DeMarcus Nelson, de quoi faire le plein de meneur, en échange de Wally Szczerbiak, Corey Brewer, Jarvis Hayes, et Malik Rose, de quoi délester un peu d'ailiers.

Figures imposées cette semaine pour les Cavaliers, toujours handicapés par leurs problèmes financiers, à l'écurie de l'Ohio on avance foulée par foulée, en diagonale et au petit trot.

Les loups et les taureaux n'ont jamais apprécié la captivité d'une écurie. Cleveland avait réussi à se débarrasser du gros contrat de Larry Hughes, pour finalement le compter à nouveau dans ses rangs tout aussi bien payé, mais les cauchemars du General Manager sont enfin terminés, Larry Hughes rejoint les Thunders fraîchement démoulés, emportant dans ses bagages Ryan Gomes.



En retour, les Cavs jouiront de la présence de Damien Wilkins et Nick Collison. En une semaine, et au prix de nombreux sacrifices sur le plan sportif, Cleveland a allégé sa masse salariale de 16 millions de dollars, cependant une partie du chemin reste à faire, les Cavaliers doivent encore dégager 3 millions avant le all star game, après quoi le General Manager devrait retrouver un sommeil plus paisible.

Parier sur le bon cheval

On dirait que Charles Barkley a sorti son plus beau jogging pour se remettre en forme avant le rodéo qui se tiendra à Cleveland d'ici une quinzaine de jours, et pour sa préparation, il a choisi les meilleurs : Le club du quatrième âge de Pennsylvanie.


Mais avant d'essayer de dompter l'étalon de Cleveland, il paraîtrait plus prudent pour Lady Charles Barkley d'emprunter préalablement le masque, les coudières, et les genouillères de Richard Hamilton, ainsi que le dentier du vieil ami Theo Ratliff, sans quoi il risquerait de s'y casser quelque chose, auquel cas fini l'alcool et le jokari, et bonjour à la compote et aux séances de lecture par Shawn Marion, car ce ne sont pas les coups d'éperons assénés par les cotons-tiges qui servent de cuisses à RIP qui suffiront à mettre sur le flanc le destrier de l'Ohio.


Le rendez-vous est pris Charly, on vous attend de sabot ferme, naseaux dilatés.

Quand les problèmes de l'Homme dépassent ses capacités, il s'en remet à Dieu, alors Dieu transmit un message aux brebis perdues fans de Cleveland pour remettre les Cavaliers dans le droit chemin : Brian Cardinal... Brian réalise des miracles, la multiplication des ballons perdus, la marche sur le parquet, qui font migrer les pèlerins du monde entier vers la nouvelle Mecque du Basketball, Brian illumine le terrain de sa pâleur, et semble communiquer avec le tout-puissant lorsqu'il lance une prière à trois points, Brian emplie le vestiaire d'amour, mais Brian n'est pas le messie, le messie, c'est Maggette.


Corey Maggette devra jouer les compléments de LeBron James, et faire oublier David Lee, il arrive accompagné d'Al Thornton, Acie Law, Shalvik Randolph, et bien sûr Brian Cardinal, mais dans l'équibre qui régit l'univers, tout gain entraîne une perte, ainsi, Quentin Richardson, David Lee, Chris Duhon, Dominique Wilkins, et DeMarcus Nelson rejoignent le New-Jersey, mais que les fans se rassurent, Cardinal lancera quelques prières pour eux.

Note de la rédaction : Vous aurez sans doute remarqué que cet article a été rédigé plus d'un mois après les faits, ainsi leur retranscription a pu laisser place à interprétation, comme la Bible quoi.

D'une vielle voiture rouillée, les Cavs profitent de la cote Argus sur leur Marbury année 77 à faire valoir à la fin de l'année pour s'offrir une Ford luisante (La TJ), avec climatisation pour une atmosphère tempérée, ainsi qu'un moteur hybride pour des économies d'énergie, et pour dépenser moins à la pompe.


Mais par inadvertance le GM des Cavaliers a oublié Varejao (ici en photo) et Thornton sur la banquette arrière, c'est bien triste de ne plus avoir toute sa tête, cependant Troy Murphy et Jeff Foster, tout droit sorti de l'usine de l'Indiana combleront parfaitement ce manque, du moins on l'espère.

Enfin, le véritable progrès technologique dépasse le lecteur de cassette audio et le porte-gobelet qui habillent la Ford, il est ailleurs, puisqu'en passant du canasson gourmand à la voiture économe les Cavaliers équilibrent enfin leurs finances !

Brian Cardinal ne perd pas le Nord, ni les autres points cardinaux (pardon), et si au sein de cette rédaction on a pu avoir quelques paroles malheureuses au sujet de l'ancien Maverick, Wolve, Grizzlie, Warrior, Wizzard, Piston, ceux-ci sont maintenant prêts à le canoniser, car en effet ses prières à trois points semblent entendues, à la vue de son pourcentage de réussite derrière la ligne : 47,8%, le 5ème de la ligue.



Mais les exploits de MasterCardinal ne s'arrêtent pas là : Brian affiche le meilleur pourcentage de réussite aux lancers-francs de la ligue, avec 98,2%, de quoi proposer des leçons de shoot à Nowitzki, Nash, Calderon, Redd ou Stojakovic.

A l'heure actuelle, les propositions affluent pour la nouvelle arme ultime des Cavs, mais le General Manager souligne sa détermination à vouloir le garder à tout prix, au désespoir des 29 autres franchises de la NBA, privées d'un talent dont on ne connait les limites, qui réussirait presque à faire oubiler LeBron James.

La loi de Murphy théorise le fait que "S'il y a plus d'une façon de faire quelque chose, et que l'une d'elles conduit à un désastre, alors il y aura quelqu'un pour le faire de cette façon." Énoncée il y a pourtant plus de 60 ans, cette loi semble avoir été conçue pour être appliquée au cas Troy Murphy. Depuis son arrivée à Cleveland le 5 Décembre 2008, le pivot des Cavaliers, connu pour ses qualités offensives, affiche un record de points s'élevant à 10 unités, réalisé le 14 Décembre à Milwaukee, et jusqu'à aujourd'hui (2 Février) inégalé.


Ainsi, en deux mois, pourtant titularisé à chaque match, ne connaissant aucune blessure, jouissant systématiquement d'un temps de jeu compris entre 35 et 40 minutes, Troy Murphy demeure incapable de passer outre la fatalité de ce théorème, qui ne semble pas connaître de réciproque. La loi de Murphy est devenu auprès du General Manager de Cleveland le principe le plus casse-couille, devançant la loi de la tartine beurrée.

On dit souvent de la loi de Murphy "qu'elle se vérifie toujours, sauf quand on cherche à la vérifier", espérons alors, qu'à présent que notre rédaction s'est penchée sur le sujet, Troy Murphy inscrive plus de 10 points, et réfute ainsi cette loi à la con.

I walk the dead line

Parmi les équipes particulièrement actives avant la clôture du marché des transferts, figure au même titre que Memphis ou Detroit, l'équipe locale de Cleveland. Ainsi, deux gros trades ont alimenté la dernière semaine avant le All-Star Game dans l'Ohio.

On note ainsi le départ de Corey Maggette, pourtant performant, vers Milwaukee accompagné de Nick Collison, Chris Quinn et Tarence Kinsey, dans le sens inverse, le très spectaculaire Jason Richardson (ben va répondre ! Copyright Iron Mike, tout droits réservés) tentera de faire oublier Maggette, avec l'aide de ses coéquipiers qui l'ont suivi : Tyronn Lue, Francisco Elson (ben va répondre ! Copyright Iron Mike, tout droits réservés), et surtout Luc Mbah A Moute.


Dans le même temps, c'est TJ Ford qui quitte l'écurie Cavaliers, pris dans le filet des Nets, avec Brian Cardinal et Acie Law. Pour les remplacer, Mike Bibby et Rodney Carney auront fort à faire afin d'emmener Cleveland en play-offs.


Deux renforts de poids pour les Cavs, qui ont connu le statut de franchise player et devront sans doute s'effacer devant LeBron James, sans quoi ils devront renoncer à la post-saison.

Foster-miné pour la saison

Alors que les Cavs abordent la dernière ligne droite pour les play-offs, et que le miracle de la qualification semble encore possible, Jeff Foster, dont on attendait le retour pour venir épauler Francisco Elson qui doit faire face seul dans la raquette, s'est blessé avant même son rétablissement, à seulement cinq matchs de la fin de la saison régulière.


En effet, out pour 11 semaines, le retour de Jeff Foster se faisait imminent, lorsque, sans même refouler le parquet, Jeff se refoule la cheville, ou le genou, peut-être bien le poignet mais peu importe, la sur-blessure du pivot de Cleveland lui coûtera deux semaines de repos forcé supplémentaires.

Pendant ce temps, Foster souffre en silence, sans doute parce qu'il sait que dans ces moment il faut se taire, et regarde impuissant son équipe lutter pour prolonger la saison.

Après une année de déceptions pour les Cavs, qui s'est achevée par une non-qualification en play-offs lors de la nouvelle journée, il convenait de faire le trie au sein de l'équipe.

Ainsi, à l'inter-saison, seuls les éléments clefs du roster sont conservés : Bibby resigne, en revoyant son salaire nettement à la baisse, Mbah A Moute quant à lui remplit son compte bancaire pour encore trois voire quatre années, Carney et Elson semblent encore avoir un rôle à joueur sur le banc et demeureront encore parmi les Cavaliers l'année prochaine.
En revanche, le staff des Cavs se prive des services de Lorenzen Wright, Shalvik Randolph, Tyronn Lue, Kevin Ollie et Calvin Booth, qui pourront tester le marché des Free Agent.

En parlant de Free Agent, les Cavaliers s'étant séparés de trois de leurs intérieurs à l'intersaison, se mettent sur les rails sur des joueurs tels que Kwame Brown ou Joe Smith, et mettent à profit les quelques cinq millions de dollars disponibles pour completer leur banc assez pauvre quantitativement.

Autre nouvelle tête sur le banc des Cavs, le meneur rookie drafté en 13ème position Ty Lawson, devrait se voir offrir la possibilité de progresser en tant que Back-up de Mike Bibby.


On attend de voir des changements plus conséquents effectués au sein de la l'Ohio, après quelques pistes finalement non-exploitées auprès des Clippers, il paraît nécessaire de renouveler certains joueurs.

Du renfort sur le banc

Deux nouveaux joueurs posent leurs fesses sur le banc des Cavs, pour boucher les trous laissés par les départs de nombreux vétérans à l'inter-saison. Et tout de suite on remarque que le banc penche d'un côté, c'est celui ou est assis Kwame Brown, qui ramènera ses gros bras dans la raquette un peu légère des Cavs, il signe à Cleveland pour un montant total de 5,5M$ sur deux ans. L'autre poisson choisi sur le marché des agents libres c'est Eddie House, signé dans l'Ohio pour moins de 3M$ sur un an, avec la possibilité pour les Cavs de prolonger son contrat d'une année optionnelle.



Le banc semble avec ces signatures complet, de quoi palier d'éventuelles blessures, même si aucun banc ne semble en mesure de remplacer LeBron James.