Au coeur de Philly

C'est l'heure Jarv'

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Ouais c'est ça, shoote mon grand, shoote ...

Et soudain, THE cri. Force 6 sur l'échelle de Richter, l'Aquila a côté c'est du vent.
Etendu sur le sol, Shawn Marion baigne dans une marée de sang, trois litres minimum.
L'animal vient de se retourner l'ongle dans le maillot d'Eddy la brute, décidemment il en rate pas une celui là.

Six heures d'opération (comprenez de manucure), un staff sur les nerfs (l'infirmière Hattaway travaille t-elle toujours dans cet hopital ??? Suspense), et une fin de saison qui s'annonce légèrement compliquée.
Et oui, le chacal du Michigan (avec Kevin Costner, sortie le 17 avril) plutôt en bonne forme, n'attendais que ca pour nous tomber dessus.

Et vous savez quoi ? Un homme va les en empecher : Jarvis "oh my god, c'est ma chance" Hayes.
Lui même ancien du Palace, comme c'est ti pas bizarre, étrange et délicieusement somptueux à la fois, on aurait voulu le faire on ne s'y serait pas pris autrement, Hitchcock lache cette plume.

Enfin bref, le joueur le plus sous estimé du siècle (parmi ceux nés un 9 aout 1981), qui tourne à la moyenne énoooooooorme de 3.3 points par sortie, va tout bonnement terrasser ses anciens partenaires à coup de tomahawk, de coup de la corde a linge ou de lancer d'orange depuis la ligne médiane.
J'aurai pu vous faire la blague du : JARVIS MAL LES PISTONS, mais ... ah bah c'est fait.

Chaud devant ...

PS : Au fait, Miss Hattaway avait preféré Seattle après son départ du Cook County, mais c'est bien sur.

He's back !!!

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Attention à l'animal

Tournée générale !!!
Le grand patron paye son magnum, ses seventy sixers terminent à une très jolie troisième place de la Conférence Est au terme d'une saison débutée tambour battant (20-6 à la Noël) et terminée en roue libre (une très longue roue) juste en dessous des 50 victoires ou 60% si vous preferez.

Au final, et après la frayeur Marion courant Mars, le Verizon fera le plein pour accueillir le trio de magiciens Arenas-Jamison-Iverson, un big three entouré de cols bleus juste là pour faire le nombre plutôt que pour enflammer les foules (et toc).

Mais bon, méfions de ces trublions sans chauffeur, ca fait une bien belle force offensive à contrer. Mais là encore, la défense c'est notre fort, une double rangée de barbelets attendra ces machines à scorer.

Allez, que la fête commence et quelle soit la plus longue possible.

Chaud devant ...

Le temps des Awards

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Rassurez-vous, Eddy est reparti les mains vides

Profitons de cette longue grève des scenaristes (comme si ils étaient pas assez payés !!!), pour décerner les Phila Iron Mike Awards, les récompenses annuelles de votre franchise favorite si vous preferez.
La cérémonie a eu pour cadre le jardin, que dis-je, l'immense champ de Sir Charles, qui en tant que maître de cérémonie a oeuvré derrière son barbecue une bonne partie de la soirée.
Voici le résultat des votes effectués par les abonnés du Wachovia Center (ils étaient 14087 cette année, je viens de finir de les compter) :

MVP : Richard Hamilton
Peu de suspense, Rip a été le leader offensif de la tribu avec presque 20 pions par sortie, une adresse diabolique pour un shooteur (48%), quasi aucun dechet sur la ligne (93%), sans compter rebonds (3.5) et passes (4.4), bref, du tout bon pour l'ancien Piston.

MIP : Louis Williams
Il est resté toute la saison, comme annoncée dans ce journal dès novembre. Et pour cause, 15.2pts, 5.7pds, meilleur passeur des sixers et une adresse longue distance en net progrès (de 36 à 42 %). Reste plus qu'a gommer les matches "trous d'airs" pour prolonger son bail chez nous et tout sera parfait.

Defensive player : Shawn Marion
Gros combat entre lui et le Sheed, mais si le marsupulami a déçu en attaque, son activité aux rebonds (8.1, number one), aux contres (1.19) ou au "chippage" (1.43 steals) lui permet de soulever le globe en cristal. Mais ca lui vaudra certainement pas autant de billets l'année prochaine, faut pas déconner non plus.

Rookie : non decerné
Et pour cause, aucun débutant n'a terminé la saison en ville, Marresse Speights a été prié de se les geler dans le Minnesota a partir de Janvier, faute de place dans la peinture.
Et le gus qui arrivera va devoir s'accrocher pour fouler le parquet l'an prochain vu le choix lointain qui nous attend à la draft.

6ème homme : Sebastian Telfair
Arrivé justement contre Speights pour suppléer à la mène, le cousin (plus fort que l'autre tache finalement) n'a point déçu, finissant souvent top scoreur parmi les bencheurs (4.5pts), ajoutant 2.1 passes à un bon 45% pour ne rien gacher. De quoi faire taire les sceptiques qui avaient commencé a sourciller dès sa descente d'avion.

Voilà, attendons bien sagement le top départ de Mr Stern et son bouffon (vous choississez qui est qui ^^) pour pourquoi pas soulever un autre trophée ...

Chaud devant ...

Sixers - Wizards, Game 1

Retour en chiffres sur la défaite du match 1 (100-125). Ca fait peur.

6 : le nombre de fautes d'Eddy Curry en 17 petites minutes, et encore c'est la limite autorisée.
De l'autre côté du parquet c'est pas mieux avec un seul petit point.

9 : on aurait pu vous parler du nombre de points d'Hamilton et de Marion, pour deux branches du big three c'est clairement insuffisant.
Mais c'est aussi le nombre de passes d'un Allen Iverson plus concerné que jamais. Meilleur passeur du match, un seul tir manqué, si AI se la joue en équipe ca va se compliquer.

23.5 : non ce n'était pas la température à Phila plage hier, mais le pourcentage catastrophique de Louis Williams.
4 tirs convertis sur 17, 4 lancers manqués. Attention Loulou, y'a Telfair qui pousse fort derrière (9pts-5pds en 12mn).

28 : le "très faible" temps de jeu de Gilbert Arenas, largement rentabilisé : 34pts à 68%, 6 passes. Faut dire que le back up Will Solomon a assuré derrière avec ses 10 points.

69 : comme le nombre de lancers francs tentés hier soir par les deux équipes, un match bien haché (ne pas lire a chier, quoique ...).
Avec 75% contre 65, les sixers remportent là l'une de leur seule bataille de la soirée.

Chaud devant ...

Sixers - Wizards, Game 2

Washington fait le break (88-76). Quelqu'un aurait la recette pour gagner un match de playoffs ?

2 : comme deux défaites à domicile. Insurmontable ? Sans doute.
Pour comparaison, seul trois matches sur quatorze ont échappé aux locaux sur les autres séries ...

10 : soit l'apport en points des deux ailiers titulaies de la maison (+ 13 rebonds, 1 passe, 1 contre).
Ca devrait être l'apport individuel, bordel !!!

25 : la marque du banc des Sixers, un tiers du total, au moins y'en a qui ont envie.
Conséquence, Telfair passera titulaire pour le Game 3.

30 : deuxième fois que Arenas atteint cette barre symbolique.
Bon, pour y arriver il a shooté 27 fois, mais y'a un léger problème à régler par ici.

88 : la défense a fait le job cette fois ci.
Pas de bol, l'attaque était en berne. 76 points, peut être un record pour cette saison, on s'en serait bien passé.

Chaud devant ...

Sixers - Wizards, Game 3

L'espoir renait dans la ville de l'amour fraternel avec la victoire de nos protégés en terre adverse (118-107)

1 : entre la défunte ligue HOF et la nouvelle ASW, votre GM était toujours vierge de succès en postseason. Compteur débloqué.

11 : le nombre de tirs longues distances ayant transpercé les filets adverses, dont cinq pour le Sheed.
Un filon à creuser avec ce cinq plus "shooteur" (Hayes à la place de Scola).

19 : les tirs tentés par Rip Hamilton.
Le meilleur scoreur des Sixers en saison régulière a certes souffert, 7 convertis pour 18 points, mais il a aussi rempli les autres cases (6 passes, 4 interceptions).

23 : l'évaluation de Sebastian Telfair en 34 minutes (14 points, 8 passes).
A l'opposé, Lou Will reste scotché à 7 en 26 minutes.
Vous me suivez ou il vous faut un dessin ?

30 : Le Sheed accélère enfin. Profitant de la faible opposition de Javale McGee (5 points, autant de fautes), Wallace a pris ses responsabilités avec ses 23 tentatives.

Chaud devant ...

Deux partout, balle au centre

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Ah ca, il peut danser le Gilbert

Il restait à peine deux secondes sur l'horloge quand le shoot de Rip Hamilton donne la victoire à Phila (99-97) dans ce Game 4.
Les compteurs sont remis à zéro et on s'oriente tout droit vers un septième match décisif. Mais comment en sommes nous arrivé là ?

Wash est-il étonnant ?
Pas vraiment. C'est sur que naviguer sans commandant de bord c'est moins facile, mais mieux vaut ca que de partir à l'abordage avec un incompétent aux manettes (ce qui n'était pas le cas ici remarquez).
Mais l'escouade sur le parquet à fière allure. Monsieur Arenas par exemple. Grand bonhomme de cette série (30.5pts, 6rbs, 6pds), il aligne carton sur carton et ce quelque soit le sixer lui faisant face. Juste impressionnant.
Pour l'épauler, son éternel lieutenant Jamison fait un raffût dans la peinture (25pts, 11rbs).
Faut dire que ce n'est pas McGee qui va lui filer un coup de main, ni les autres grands du banc d'ailleurs (l'absence de Bargnani se fait sentir sur le coup).
Le troisième larron, c'est Stevenson (16pts, 6rbs).
Plutôt contenu par Marion (10 puis 14pts), avec Hayes sur le dos depuis deux matchs (24 puis 17pts), il commence a dangereusement enquiller le bougre, attention à la surchauffe !

Comment Phila est revenu ?
Par un bon coup de baguette magique (l'effet Wizard sans aucun doute) de ce cher Iron Mike !!!
Quelques changements dans le cinq avec l'eviction, appelons ca comme ca, de Williams au profit de Telfair.
Véritable dévoreur de cartouches pendant les deux premiers matchs (11 sur 39), la mise à l'écart de Louis a permis au collectif de recentrer les choses. C'est tellement mieux quand ils se partagent la gonfle ...
L'autre changement intervient avec le décalage de Marion sous les panneaux, autant pour défendre sur Jamison que pour faire de la place à un autre shooteur avec Hayes.
Ajoutez à cela une plus grande réussite dans les tirs lointains et un banc plus productif avec notamment un apport non négligable de Scola et voilà pourquoi ca tourne mieux.

Et Maintenant ?
Bien malin qui pourra prédire la suite. Surtout que l'avantage du terrain ici n'est que du vent avec ces quatre victoires "on the road".
Ca peut dépendre de tellement de chose. Le réveil d'Iverson ? La fin de la folie Arenas ? Une illumination (et une bonne infiltration) pour Marion ? La fin de bouderie de Williams ?
De nombreuses réponses que vont tenter de nous apporter les matches suivants, en ésperant s'inviter au Final Eight et y rejoindre les Celtes qui n'ont eux pas perdu d'energie dans leur bataille du premier tour.

Chaud devant ...

Nous y voilà

Comme prévu, il y aura un match sept lors de cette folle série qui nous oppose à Washington.
Et tout ceci après six victoires à l’extérieur, de jamais vu sans aucun doute. On se demande d’ailleurs à quoi ca sert de se casser le cul à courir après l’avantage du terrain en saison régulière si chacun fait cadeau à l’autre de son hospitalité.
Bon, maintenant, si la série pouvait être stoppée ici, devant la ligue entière (on annonce 300 millions de téléspectateurs attendus devant les images de NBC qui retransmettra le match en prime time), ca ne serait pas pour nous déplaire.

Pour cela nous comptons sur un nouveau pétage de plomb d’Arenas qui a arrosé comme jamais lors du match six (3 sur 21) ou un nouveau coup de folie de Williams, auteur de vingt points bien précieux hier.
Enfin bref, difficile de prédire quoi que ce soit, mais une chose est sure, si l’équipe veut faire plaisir à ses fans (et éventuellement toucher une petite prime), c’est ce soir ou jamais !

Chaud devant ...

Au courage

Heu-reux !!!

Jeu, set et match. Mission accomplie pour les Sixers qui remportent à l'arraché leur premier tour de play-offs sous l'ère Iron Mike au terme d'une série aussi débridée qu'un chinois pure souche.
Comme le dit un de nos confrères, ce fut souvent du grand n'importe quoi, mais le résultat final est ce qu'il est, ne boudons pas notre plaisir, les renégociations de contrat patienteront encore quelques jours.

Place maintenant à Detroit, nos nouveaux rivaux depuis ce chassé croisé passionnant de la saison régulière qui prend toute son importance pour cette série justement.
Car il va falloir arracher au moins une victoire au Palace d'Auburn Hills. A vrai dire, vu nos prouesses à domicile, comptons sur deux ou trois victoires à l'exterieur. Je me demande d'ailleurs si on va pas jouer la série entière dans le Michigan, Sir Charles aurait quelques amis dans le coin comme ce bon vieux Bill Laimbeer qui pourrait nous héberger gratos.

Plus serieusement, y'a du poids dans la raquette, de la taille plus loin du cercle, la première manche qui vient à peine de s'achever nous apporte quelques éléments sur lesquels travailler, même si, nouveau coup dur, Rip Hamilton ne pourra retrouver son ancien public pour les deux premières manches, blessé qu'il fût par cette salope de Stevenson !

Au coeur de Philly vous souhaite une bonne suite de programme, rendez vous très bientot pour la suite de nos aventures.

Chaud devant ...

La bataille des muscles

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Mais qui a les plus gros ?

Une vraie guerre des tranchées que ce second tour face à Detroit. Dominés en taille et en puissance par les joueurs de Motown lors du Game un ou les poids légers ont souffert face aux longs membres de Tayshaun Prince ou aux gros biceps d'Andres Nocioni, le coaching staff de Phila s'est adapté en rajoutant de la viande sur le parquet.

Exit Sebastian Telfair et Jarvis Hayes, place à Damien Wilkins (qui remplace pour quelques matchs Hamilton) et à Eddy Curry. La différence corporelle saute aux yeux, et il faut bien ca pour enquiquiner les "cubes" Marc Gasol et Elton Brand qui remplissent la raquette adverse.

Pour l'anecdote, c'est Luis Scola qui était initialement prévu dans le cinq au pivot, mais ce crétin d'argentin a craqué son short en s'asseyant sur un vieux clou rouillé qui ressortait du banc du vestiaire !
Le magasinier du club courra aussi sec à la boutique du club pour acheter (12$90) un XXL pour le boucher de Santa Fe, mais le délai fut trop court et Sir Charles dû à son grand regret cocher le nom de Curry dans le cinq majeur. Heureusement, Miss Curry a mis toute la sauce pour atteindre les vingt unités et apporter une belle contribution.

Maintenant l'ami Dude réagit à son tour en rapetissant son alignement avec l'entrée du sixième homme de l'année Beno Udrih.
La vitesse battra t-elle la taille, là est toute la question du match 3 qui se déroulera au Wachovia Center dans quelques heures.

Chaud devant ...

Réussite totale

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Plus aérien que jamais le dino

"On avait l'impression que le cercle était aussi grand que l'Océan, impossible de le rater". Ah ce bon vieux Charles, il aurait pu aussi prendre son derrière pour la comparaison, on aurait compris.
Les Sixers n'ont pas raté grand chose pendant cette troisième manche il est vrai.
Avec 118 points inscrits (Phila a toujours affiché trois chiffres au compteur sur cette série) a 55% aux tirs contre 41 aux Pistons, la victoire ne pouvait échapper à la franchise de Pennsylvanie.

Tout le squad s'en est donné a coeur joie, même Hamilton qui ramène un 15 d'évaluation pour son retour : Curry plante 18 points, Wallace fait jeu égal avec Brand (28-30 aux évals), Marion enchaine avec 23 points et 11 rebonds et le banc (le trio Wilkins-Ratliff-Telfair notamment) score 34 points pour boucler brillament le festival.

Reste à confirmer pour prendre le large, mais la, nous n'avons pas le vécu de San Antonio ou Boston qui savent tuer les séries comme bon leur semble, donc gare à la réaction de Detroit.

Chaud devant ...

Rip, au bon souvenir

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Motivation extrème

Et il a refermé le couvercle. La cocotte minute du Palace d'Auburn Hills sonne aussi fort qu'en plein milieu d'une noce funèbre.
Le tir longue distance de Rip Hamilton vient de transpercer le filet à dix huit secondes du terme, Detroit ne s'en relevera pas malgrè les dernières tentatives de Terry et Nocioni.

Pour la seconde fois dans ces play-offs, les Sixers reviennent d'un déficit de 3-2 pour continuer l'aventure. Et l'ancien de Detroit a joliment achevé ses ex coéquipiers avec 28 points, 7 rebonds et 5 passes, le tout dans match somptueux joué sur la dernière possession.

Rasheed Wallace, autre ancien du Michigan, a passé la vitesse supérieure en seconde période, vexé de voir Dude le GM adverse sortir le champagne à la pause (il y avait +8 pour les locaux). En plus de sa grosse défense, lui et son compère Curry ont sortis quelques paniers de leur boite à magie.

L'aventure continue donc, et se corse un peu plus puisqu'il faudra se taper les champions en titre. Une équipe de Boston qui n'a laché qu'une seule rencontre sur ces phases finales. Impressionant, mais il nous en faut bien plus pour nous achever.

Chaud devant ...

On fire

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Chaud bouillant les Sixers

Impossible de battre les 76ers pour l'ouverture des finales de conference.
123 points marqués avec un irréel 61% aux tirs, nos chouchous étaient juste injouable.
Et si le père Garnett a limité la casse avec ses 25 points, Rondo a été très timide, et le trio Pierce-Bell et sutout Perkins ont un peu trop forcé.

Et comme en face on a pas plaisanté, ca donne 42 points dans le premier quart, et encore 33 pour finir le travail dans le dernier.
Si le banc des Sixers a plus regardé qu'agi, c'est que le cinq a fait un match tout simplement monstrueux !!!

Hamilton termine a 30pts-7pds, Williams (21pts-6pds) et Marion (24pts-8rbs) n'ont manqué que deux tirs chacun, profitons en, quant à la doublette Wallace-Curry, elle a fait dans le sobre mais efficace (respectivement 19pts-7rbs et 17pts-11rbs), de quoi bien refroidir le Garden.

En attendant la réaction des petits hommes verts, profitons de ces moments de bonheur.

Chaud devant ...

La tête haute

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Oh la vache, ce qu'ils sont fiers !!!

L'aventure se termine là pour les Sixers face à l'équipe du Massachussets après un beau et long combat.
Plusieurs matches qui se décident sur une possession ou deux, un coup de vent d'un côté, un cercle trop rigide de l'autre et Phila passe à un poil du cul de sortir le tenant du titre.

A l'heure ou vous lirez ces lignes, Boston aura peut etre a son tour trebuché lors de la grande finale face aux déglingués de Portland, mais les rotatives de notre journal ont eu quelques coups de surchauffe en ces derniers jours de Mai, excusez nous pour ce contretemps. (on aurait pu rejeter la faute sur La Poste aussi, mais nous sommes des gens biens ici).

Avant de partir en vacances (bien méritées), votre GM et Sir Charles se sont rapidement penchés sur les resignatures.
Sans surprise, Shawn Marion et Rasheed Wallace ont renouvelé leur bail en faisant economiser quelques dollars à la franchise, merci à eux.
Eddy Curry continuera également l'aventure, c'est qu'il a une famille à nourrir le gros, avec dix millions ca devrait aller (merci aux Knicks et à Mr Thomas au passage ...).
Le seul qui reste à la porte, c'est dino Ratliff. Un peu rouillé, Théo sera remplacé par Jason Smith dans la rotation des intérieurs. Enfin, pour le camp d'entrainememt au moins ...

Chaud devant ...

Un rookie sous côté

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On les a tous vu défiler devant nos yeux. De Griffin à Thabeet, de Rubio à Hansbrough, ils ont filé un par un, casquette de leur nouvelle franchise sur la tête.
Faut dire qu'avec un choix si élevé (26ème), Phila à du pecher dans ce qu'il restait.

Au final, la sélection avait pour but de sélectionner un nouveau big men pour suppléer le départ de Théo Ratliff.
Si Paulo Prestes, le déménageur brésilien avait les faveurs de quelques décideurs au club, la majorité a optée pour l'australien de Vanderbilt Andrew Ogilvy.

Vu très à son aise lors des mondiaux juniors en 2007 (22pts-9rbs) aux côtés de la mobylette Patrick Mills, Ogilvy a déjà pris un abonnement longue durée avec les Aussies.
En sera t-il de même avec les Sixers ???

Chaud devant ...

A Phila jusqu'à quand ?

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Ce fan s'accroche à Williams, pour combien de temps encore ?

Le marché ouvre ses portes sur la All Star War et le moins que l'on puisse dire c'est que ca s'agite !!!
Du côté des Sixers, on attend du changement également, un tiers du roster pourrait quitter la Pennsylvanie ces jours prochains.
Voici les joueurs sur le quai, valises à la main :

Shawn Marion
Déja possible partant l'an dernier, l'ancien Sun devrait changer d'air, en tout cas il y a de fortes chances. Léger problème tout de même, sa cote auprès de mes confrères n'est pas à son zenith, c'est le moins que l'on puisse dire.
Pourtant, notre super GM a négocié à la baisse un nouveau contrat avec Shawn, celui ci touchera cinq millions de moins que l'an dernier, profitez en.
Un premier fax est arrivé d'Atlanta, pour l'instant repoussé. Les Clippers se sont aussi montrés interessé, affaire à suivre.

Louis Williams
Il parait qu'Iron mike profite de la bonne saison de notre meneur pour tester sa popularité. Des stats tout à fait correcte ne sont pas la condition pour rester au club, et ca Loulou ne l'a sans doute pas vu venir. Mais n'oublions pas que l'animal est à la base un arrière offensif repositionné au poste un pour les besoins de l'équipe. Il se dit que Phila chercherait un vrai gestionnaire. Un pack avec Marion serait l'idéal, mais ca s'annonce compliqué.

Luis Scola
Lui n'etait pas forcément le plus menacé, il doit (devait ?) d'ailleurs s'installer pour de bon dans le cinq de départ. Mais son nom est déjà apparu dans la presse canadienne pour un attérissage à Toronto, et comme en retour Phila pourrait accueilir un pivot d'avenir, ca fait réflechir.
D'autres offres pourrait venir, c'est que l'argentin a quelques partisans par ici.

Chaud devant ...

Lou, le cul entre deux chaises

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Ecoute mec, ta caisse est mal garée, va voir sur le parking si j'y suis

Alors que ses deux compagnons de voyage viennent de trouver preneur dans un trade a trois têtes (ouh les cochons, trade détaillé plus tard), l'ami Louis Williams reste à quai.
C'est que ca se bouscule pas pour accueilir le combo guard de philly.

Pas facile la vie d'un gamin dans la grande ligue, même quand vous venez de vous faire remarquer lors d'une belle saison.
Quelques touchettes par ci par là (le crouton Nash a été proposé), mais rien de bien sérieux.

Une chose est sure cependant, les Sixers sont désormais sur la corde raide financièrement, il est donc exclu de se passer de l'autre côté de la barrière à cause d'une folie.
Avis aux amateurs.

Chaud devant ...

C’est la crise

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Philly n'y coupe pas, les caisses du club ne sont pas très remplies, c'est pourquoi Iron Mike a décidé de fermer les vannes.
Aucune rencontre de préparation ne sera joué par les troupes de Sir Charles, quitte à prendre un peu de retard sur le début de saison.

Les joueurs aussi sont touchés :
Rasheed Wallace a renoncé à faire laver sa voiture ce week end, Richard Hamilton ne changera de masque de protection que tous les matches et non tous les quarts temps et même notre coach a du renvoyer une des cinq prostituées quotidiennes mises à sa disposition.

Nous allons donc regarder nos adversaires bien gentillement dans le luxueux hotel mis gratuitement à disposition par une grande firme automobile du Michigan en espérant quelques coups durs, si vous voyez ce que je veux dire.

Chaud devant ...

Oh la vache, Kiri !!!

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"Regarde maman, y'a gogo gadget aux bras qui joue pour notre équipe".
Mais non mon petit, c'est Andrei Kirilenko qui vient de débarquer d'Atlanta.
C'est sur qu'avec ses bras immenses il va en faire reculer plus d'un le russe, et c'était bien le but de notre GM quand il a apposé sa signature en bas du lucratif contrat de AK 47.

Et si ca suffisait pas, le kangourou Andrew Bogut, ex numéro un de la draft, rejoint aussi les rangs des Sixers.
Une bonne nouvelle pour Rasheed Wallace qui va pouvoir se balader ou bon lui semble maintenant qu'un vrai pylone vient de débarquer.

Pour finir, un energizer vient electriser la raquette du récent finaliste de l'Est, bienvenu à Jason Maxiell qui quitte enfin ce coin pourri de l'Ontario pour venir rejoindre une équipe à la mesure de son talent.

Pour permettre ces arrivées, nous souhaitons bonne chance à Shawn Marion, Luis Scola et Eddy Curry. Enfin pas de trop quand même, faut pas pousser non plus.

Chaud devant ...

Dans les traces de papa

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Au terme d'un petit jeu de chaises musicales qui aura vu TJ Ford survoler la Pennsylvanie, le nouveau meneur de notre franchise, et c'est un grand honneur, se nomme MIKE BIBBY.

Pitou, GM des caves (sic), n'a pas du insister longtemps pour nous refourguer sa marchandise qu'il croyait mauvaise.
Et le délai de reflexion n'a pas été plus long de notre côté, les yeux grands ouverts et plein d'admiration que nous avons pour notre futur meneur.

Drafté en seconde position de la draft 98 après la conquête du titre NCAA (le seul d'Arizona), Bibby a connu ses meilleurs heures en Californie du côté des Kings.
Et pour sa première année dans la nouvelle ASW, notre gros renfort de l'été vient d'assurer 16 points, 6 passes à très bon pourcentage (46 %).

Mike attérit ainsi dans une franchise ou Papa Henry Bibby a brillé de milles feux (deux finales NBA) et rêve maintenant de le rejoindre un peu plus dans l'histoire en devenant (certainement) le seul couple père-fils champion universitaire et champion ASW, feu NBA.

Chaud devant ...

Oops, au fait y'a le petit frenchie Ian Mahinmi qui arrive dans la transaction.
L'ancien havrais pourra même faire joujou en tant que pivot remplacant derrière Bogut.
L'ancien Tar Heel Ty Lawson (aucun lien avec Edwige) apprendra lui le métier de chef de chantier avec la star de l'article.

Air Canada attérit à Phily

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Faites chauffer le tartan, un specimen de haut vol va déploier ses petites ailes au Wachovia Center pour une durée indeterminée.
Vince Carter, éternel participant au Slam Dunk Contest, quitte New Jersey pour venir renforcer l'escouade de tonton Mike.

Dans l'ombre de Jason Kidd (c'est un comble) chez les Nets, "Half Man-Half Amazing" va également devoir partager la gonfle avec quelques beaux spécimens chez les Sixers : Mike Bibby, Rasheed Wallace, Andrew Bogut ... et Lior Eliyahu.

En effet l'israelien débarque également dans la transaction pour squatter le poste trois. Le rookie pourra compter sur son expérimenté ex et toujours coéquipier Jerry Stackhouse ainsi que sur Willie Green, de retour dans la cité de l'amour fraternelle.

Rendons enfin hommage à un de ceux qui nous quittent (non non pas Kirilenko qui aura a peine eu le temps de defaire ses valises) : je veux bien sur parler de Richard Hamilton, époustouflant l'an dernier sous nos couleurs. Mais la loi du marché est impitoyable, et si Philadelphie veut gravir une marche supplémentaire vers le graal, son départ était inéluctable à défaut d'être souhaité.

Chaud devant ...

1, 2, 3, soleil ?

Au coeur de Philly - Page 2 Soleil

Un strike. C'est à quelque chose près ce que vient de réaliser le GM de Phila ces derniers jours.
Cinq départs pour six arrivées, un cinq modifié à 100% par rapport à la saison passée, bonjour la stabilité.

Parmi les nouveaux visages, Lamar Odom, MVP des dernières finales, qui vient remplacer le vieillissant Rasheed Wallace.
Rajeunissement à la mène également avec le départ surprise de Mike Bibby, remplacé par Jarrett Jack.
Un soupçon d'expérience quand même au poste trois avec l'arrivée de James Posey, défenseur féroce et artilleur longue distance à ses heures.

Bref, pas mal de mouvements pour le dernier finaliste de l'Est, un peu à la rue en novembre.
Et le copieux menu de début décembre (Detroit, San Antonio deux fois, Toronto deux fois) va sans doute creuser un peu plus le fossé avec les meilleurs.
Pendant ce temps il va falloir s'accrocher, car le Père Noel ne passe que fin décembre, les cadeaux ne sont pas pour tout de suite.

Chaud devant ...

Confessions sur canapé

Au coeur de Philly - Page 2 Un-canape-du-3e-etage

Nous sommes avec Sir Barkley pour essayer de comprendre la "bétamorphose" de ses troupes.

Alors Charles, c'est quoi ce bilan ridicule ?
- un recrutement de merde !!! On s'est planté sur toute la ligne. Kirilenko, Bogut, Bibby, que des emmerdes je vous dis.
Et dire que ces gars ont frisé le all star ou y sont même passé l'an dernier (c'est le cas du russe).
On est une équipe, merde, pas un colonie de vacances.

Ce sont des mots assez durs. Vous êtes en partie responsable de ce recrutement, non ?
- Ecoute vieux, cet été je me faisais dorer la pilule aux Bahamas et ce couillon de GM n'arretait pas de faire chauffer mon portable pour me proposer tel ou tel joueur.
Alors si j'ai craqué une ou deux fois, à 45° au soleil, c'est quand même humain, non ?

Vous savez que vous venez d'insulter votre boss là ?
- Mais c'est une forme d'amitié chez moi, demandez à la police de l'Arizona, de Californie ... enfin d'a peu près tout le pays.
Cela dit il m'a quand même gonflé, il y connait rien dans son job ce type, c'est pas possible.

Ca fait vous quoi de voir la bonne saison dernière partir en fumée dès Noel ?
- Mal au cul evidemment. Mais on voulait retapisser la chambre, et puis une chose en entrainant une autre, ca se marié pas avec le couloir, qui lui n'était plus en osmose avec la salle à manger, bref, on a fait le ménage de fond en comble et on a tout changer.

Boston, San Antonio et le champion Portland, soit les 3 autres finalistes de conférence de l'an dernier se portent bien, eux ?
- Je vais vraiment finir par vous la foutre ma main dans la gueule !!!
Eux c'est eux et nous c'est nous, laisser nous bosser, on reconstruit. Il se trouve que ca prendra plus d'une intersaison, c'est pas de ma faute si la zone est difficilement habitable par ici.

Combien vous comptez utiliser de meneur cette saison, la dizaine ?
- C'est vrai qu'on a un putain de problème pour trouver le gars qui va faire autant de passes que prendre de tirs.
Tous ces gars sont des gloutons qui veulent améliorer leurs stats sur les fantasy, bande de crétins va, rappeler moi Stockton, lui il serait vous faire tourner tout ca.

Vous confirmez que Jack n'est donc pas la recrue idéale ?
- Même Gilbert Montagné l'avait vu. Il fait quand même de bons trucs, mais une fois sur deux. Vu le retard au classement ca fait pas avancer le schmilblick a vitesse grand V.

Et dessous c'est ...
- (il coupe) ... pas beaucoup mieux, oui je sais. Bogut a des problemes de réveil aussi, un coup il fait son double double, le lendemain il prend vingt tirs pour en mettre cinq, bonjour la régularité.

Alors on fait quoi maintenant ?
- On va sans doute changer, encore et encore.
Je crois que vous pouvez accepter la réservation du Wachovia pour Céline Dion dès avril, les playoffs y'en aura pas à Phila cette année.

Chaud devant ...

La réponse

Au coeur de Philly - Page 2 Moutardumez

Revenu de quinze jour de vacances neigeuses du Colorado, GM iron mike n'a pas tardé à réagir aux attaques de son coach :

Des vacances en pleine déroute, c'est pas un peu mal venu ?
- C'est que la reservation était faite depuis longtemps, impossible de l'annuler. Et puis y'a un coach qui doit faire tourner la boutique normalement. J'ai bien dit normalement ...

Justement, Sir Charles vous a bien chargé dans nos colonnes dernièrement.
- J'ai appris ca, oui. Il vient de bousiller en deux mois le travail d'une année. Le bilan comptable est ridicule ou pas loin, le coach va devoir améliorer tout ca sous peine de prendre la porte assez rapidement.

C'est à dire ?
- On vient d'avoir une petite discussion. Objectif 35 victoires ou c'est la sortie. Le contrat est clair, il a eu les renforts qu'il voulait (Duhon et Ilgauskas), à lui de faire prendre la mayonnaise sous peine de voir la moutarde lui monter au nez. Je voulais profiter de cet entretien pour saluer et remercier le GM des Lakers qui a grandement facilité la venue du lituanien. J'espère qu'il va y trouver son compte.

Il a vraiment demandé Duhon ?
- Il avait choisi Duhon et Blake. Comme ca va etre difficile de faire venir le second, on a tout misé sur le premier. Il a quatre gars expérimentés autour de lui, à lui de faire ce qu'il faut pour que ca tourne enfin rond.

Et vous, allez vous passer la main en cas d'échec ?
- Vous revez. Je suis le boss et je compte bien le rester. Si ca va pas on modifiera a nouveau, on a l'habitude maintenant.

Chaud devant ...

"Revenir en héros"

Au coeur de Philly - Page 2 Kobe_Bryant-_White_uniform(2)

Arracher quelques mots à Kobe be phoque fut périlleux, mais celui qui débarque à la surprise générale avec Love et Mohammed dans ses bagages a eu le temps de balancer quelques pics. Extraits.

Alors l'artiste, on revient chez moman ?
- Oui, c'était encore inespéré hier soir, et puis en quelques minutes ce matin, le GM des Wolves m'a demandé de faire mes valises.
J'ai poussé un grand ouf de soulagement.

Vous prenez ca comme une progression ?
- Passer du trou du cul des States à une franchise respectée dans cette ligue c'est une aubaine, oui, assurement.
Aprés, j'étais encore à LA puis à Denver il n'y a pas si longtemps donc il y a un décalage.

Justement, autant de clubs en très peu de temps, c'est indigne d'un franchise player, non ?
- Ah mais on ne choisit pas ses partenaires. Est ce ma faute si j'ai été mal entouré ? Je ne crois pas.
Mes boss précedents ne m'ont pas mis dans les meilleurs dispositions pour briller.

Et ici, est ce le cas ?
- Ca peut pas etre pire. J'ai a mes côtés un blanc bec adroit, un féroce ailier, un jeune intérieur en progrès et un pivot aux mains en or. Ca s'annonce pas mal.

Un mot sur votre venue, pas unanimement souhaitée semble t-il ?
- C'est vrai que le GM ne m'aime pas, mais pour le bien de sa franchise il a fermé les yeux et signé mon contrat sans sourciller.
Par contre coach Barkley a fait le forcing, et jouer pour lui sera un honneur.
Et puis j'ai enfin l'occasion de ne pas me faire huer dans ma ville natale ...

Chaud devant ...

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