Los Angeles Times

BILAN JANVIER

Le 1er trimestre de compétition est terminé, que dit le bulletin de notes ?
Et bien le bilan est plutôt bon a vrai dire. Certe tout n'est pas parfait, mais on ne peut pas passer d'un non qualifié en PO a prétendant au titre en un coup de baguette magique. Actuellement dans le top 4 à l'Ouest, le changement est quand meme radical meme si très largement perfectible. Tour d'horizon :



Le positif :
- Pau Gasol. Au meilleur de sa forme, l'espagnol est la plaque tournante de l'equipe. D'une régularité impressionante, il est récompensé par un titre de joueur du mois de janvier à l'Ouest. On ne peut pas faire de grandes choses, sans un grand interieur. Nous en avons un...
- Andre Iguodala. Arrivé sur le tard, le profil d'Iguodala nous est très profitable et le sera encore plus avec le temps et les automatismes. Une présence physique permanante sur les lignes arrières. S'il se perfectionne au shoot, il fera des dégats.
- Le banc. La répartition des temps de jeu se fait à merveille. Et quand un joueur est dans un jour sans, son remplacant fait le boulot. Mention spéciale à Steve francis, Renaldo Balkman et Maurice Evans. Sans eux, nos résultats seraient tout autre. De plus, ils compensent très bien les blessures qui nous frappent actuellement.

Le négatif :
- Andrew Bogut. Difficile de digerer le départ de Ilgauskas pour le Coach Lennox. Il s'est résigné a le faire, pour permettre la venue d'Iguodala. Ce qui est certain, c'est qu'Andrew Bogut ne donne pas satisfaction. Il signe pourtant de bonnes perfs mais cela ne suffit apparemment pas. Que lui repproche t on ? Des tentatives de shoots trop nombreuses, shoot qu'il devrait donner à Gasol. De plus, au mépris d'un talent de shooteur inexistant, il tente souvent .... à 3pts. Que fait il loin du cercle, on se le demande. Dans les matchs au couteau, ce sera un véritable handicap.
- Mo Williams. Son talent est énorme, et il a révolutionné notre equipe. Oui mais voilà, 2 mois d'absences en 4 mois de compétition c'est beaucoup trop. Est ce le fruit du hasard, ou est ce le signe d'un joueur a la santé trop fragile ? L'avenir nous le dira, mais nous ne pourrons pas nous passer de lui eternellement.

Conclusion :
L'equipe sur le papier est belle, les résultats sont très corrects, mais... Car oui il y a un "mais". Impossible d'imaginer cette equipe dans la peau d'un prétendant au titre. Hormis sur coup du sort improbable, un concours de circonstance particulier, l'equipe n'a pas le niveau necessaire pour chercher une bague. Il manque un "je ne sais quoi". Rien de très precis, mais il y a ce petit plus, propre aux grosses ecuries, qui nous fait défaut. Est ce qu'un trade de dernière minute peut changer les choses , je ne le pense pas. Il s'agit plutot de donner du vécu a cette équipe. Aurais je la patience, ca c'est un autre débat.

tous unis autour d'un objectif commun

Le point a mi saison

Que vaut un bilan de 35-19, à mi saison, comparé au bilan de 38-44 en fin de parcour l'an passé ?D'un point de vu comptable, il n'est pas acquis que nous puissions atteindre ni meme dépasser notre precedent "relevé de notes" ! Mais soyons réaliste, finir l'année par un improbable 3-25 n'est pas envisageable, donc je m'aventure à dire que nous allons faire aumoins aussi bien. Notre objectif premier etant d'avoir un bilan positif, il ne nous reste plus que 7 victoires a glaner. Allons nous nous contenter de cela ? Assurement non. Un spot en playoff sera le bienvenue. Actuellement 3e meilleur bilan de la ligue, 2e à l'Ouest, nous esperons qui plus est rester parmis les 4 tetes de série Ouest, afin de bénéficier d'un avantage non négligeable lors du premier tour, celui du terrain. En sommes nous capable ? Sans fausse modestie, tout dépendra de l'état des troupes, du fait que nous soyons épargnés ou non par les blessures.Si le destin nous aide du point au vue médical, le talent et la cohésion d'équipe feront le reste.
Dans la raquette, Andrew Bogut restera très vraisemblablement le binome de notre leader Pau Gasol. Des offres nous sont parvenues, mais le géant Australien restera parmis nous. Bynum, Horford, Chandler, Néne, autant de candidats déstinés à sa succession, autant de pistes infructueuses. Soit difficile de trouver un terrain d'entente, soit difficile de monter un projet financier plausible et sain pour les années futurs. Qu'a cela ne tienne, Andrew n'est pas detestable au point d'etre bradé, et qui sait, peut etre ce rab de présence dans la citée des anges lui sera profitable. Pau Gasol quand a lui va faire un break ASW, le temps d'un match dans la peau d'un starter lors du match des étoiles. Une juste récompense pour l'ibère, un strapontin idéal pour marquer de son emprunte le match le plus glamour de l'année et ainsi aiguisser un peu plus sa soif de titre et de gloire. Iguodala retrouve quand a lui son appetit féroce qui la mené au titre l'an passé avec Portland. Ailier exemplaire, et complete une ligne arrière que Rudy Gay se plait toujours autant à mettre en lumière. Ces deux là font mal. Complementaires, explosifs, vifs et affutés, le tandem roule bien. Mo Williams , notre meneur a mi temps est quand a lui a l'aube d'une seconde jeunesse. 2e meilleur passeur de la ligue, il dicte le tempo à une equipe qui etait avant lui, un joyeux bordel. Désormais tout est plus clair, et quand Mo n'est pas entrain de soigner une enième blessure, l'equipe gagne considerablement en constance, en rigueur, en efficacité.
Quelques joyeux lurons accompagnent ces 5 là. Steve Francis en chef de file, les benchers apportent tous ce que l'on peut esperer de ces joueurs rarement mis en lumière. Diop, Brezec, Hickson, Armstrong, Balkman, Evans, Almond, Farmar et donc notre ancien pré retraité Francis, autant de noms des plus anodins sur la planete "strass et pailettes" de la NBA, et pourtant si indispensables.

La révolution est en marche. Les Lakers, les vrais, ceux qui rendent fier les spectateurs du Staples, ceux qui rappelent aux bons souvenirs des Magic Johnson, Abdul Jabbar et autre Shaquille O'Neal, ceux dont nous esperions le retour en grace, ces Lakers là sont de retour. Loin de moi l'idée de les voir tout en haut du podium, trophé en main, bagues au doigts, mais avouez que partie d'une saison aussi morose que notre première, notre bilan actuel ne peut que nous rendre un brin enjoué...
Des après midi chantantes, aux lendemains qui dechantent, il n'y a qu'un pas. Mais confortablement installé dans mon canapé, je ne suis pas pressé de me lever pour le faire...